Course à pied: Tarcis Ançay se souvient de Morat-Fribourg

La course Morat-Fribourg va vivre sa 86ème édition. Ce sera dimanche prochain. Tarcis Ançay revient sur sa période 2002-2010.

“C’est une course myhtique”, débute Tarcis Ançay (photo/a), “J’en garde de lumineux souvenirs. Dans cette course, il y a la lutte pour la victoire. On se bat aussi pour terminer le meilleur Suisse. Ou encore le meilleur Valaisan. A chaque fois, j’ai vécu de superbes expériences.”

Il se souvient: “Une année, à la flamme rouge, Samuel Bumann m’a devancé. Il a rapidement pris 20 mètres d’avance sur moi. J’ai vraiment tout donné pour essayer de revenir à sa hauteur.”

En 2006, Tarcis Ançay réalise son meilleur chrono en 55’28. Il termine au 12ème rang, main dans la main avec son pote Fribourgeois Jacques Krähenbühl. Il raconte: “Durant les 5 premiers kilomètres, le peloton était regroupé. Jacques courait tout seul de l’autre côté de la chaussée, dans la bordure. C’était vraiment un coureur à part. Mais notre entente était très bonne.”

Le manager du BCVs Mount Asics Team se remémore un déjeuner sympa avec l’athlète d’Ayent, Billy Burns. “En tout début de matinée, Billy est parti s’échauffer. Une heure plus tard, il est revenu trempé de la tête au pied. Il a déjeuné comme un ogre. Finalement, il a terminé dans le top 10. C’était vraiment un extraterrestre.”

Les organisateurs de Morat-Fribourg donnent une grande importance aux coureurs suisses. “En tant que Suisse, on se sent vraiment bien sur cette course”, rajoute Tarcis Ançay. “On se sent exister malgré la présence des Africains.” Il conclut: “Cette course reste vraiment une référence, également au niveau du chronomètre. Finir Morat-Fribourg en moins d’une heure c’est un peu comme terminer Sierre-Zinal en moins de 3 heures ou courir un 10km sur piste en 30 minutes. Ce sont de belles références.”

Les résultats de Tarcis Ançay: 
2002 : 14ème en 57’40
2003: 19ème en 57’52
2004: 14ème en 56’06
2006: 12ème en 55’28
2008: 9ème et meilleur Suisse en 55’57
2009: 11ème en 56’37
2010: 8ème en 56’41

Bernard Mayencourt
02/10/2019