La Chamosoarde Virginie Clivaz particpera samedi prochain pour la première fois à la course de la Ste-Catherine à Saillon. Elle courra aux sensations.
Vice-championne Suisse de trail 2019, la Chamosarde Virginie Clivaz, 29 ans, possède plus d’une corde à son arc. Ancienne footballeuse – elle a joué au FC Yverdon-Sport dans l’élite suisse – elle se consacre désormais à la course à pied, au trail et au ski-alpinisme. Samedi, elle courra à Saillon.
Virginie, comment se déroule ta saison de courses en ville?
Ma saison de course en ville se passe plutôt bien. Après une bonne pause à la suite de l’OCC et une reprise de la course à pied en douceur, je me suis lancée fin octobre sur les 10km du Lausanne marathon où j’ai battu mon record personnel. J’ai poursuivi avec la corrida d’Octodure et la corrida Bulloise, deux courses auxquelles je n’avais jamais participé, dans le but d’entrainer ma vitesse pour la saison prochaine, sans réel objectif de temps en tête.
Comment abordes-tu la course de la Ste-Catherine à Saillon?
Comme il s’agit d’une course à laquelle je n’ai encore jamais participé et sur laquelle je n’ai donc pas de temps de référence. J’irai, comme d’habitude, à la sensation du jour. Et qui sait, peut-être que je trouverai un lièvre qui me permettra de me pousser dans mes derniers retranchements!
Quels sont tes objectifs pour la suite de la saison des courses en ville?
Après la course de la Sainte-Catherine, je participerai encore à la course de Noël avec comme objectif de battre mon record personnel. Et c’est toujours un plaisir de courir dans les rues de Sion et de retrouver ses amis pour boire de bons vins chauds.
Te retrouvera-t-on sur des courses de ski-alpinisme l’hiver prochain? Si oui, lesquelles?
Je participerai, si le tirage au sort le veut bien, à la Patrouille des Glaciers depuis Arolla avec des amies. Je m’élancerai également sur l’Alpiniski avec Sara Escobar Carron. Et pour finir, selon le déroulement de mon hiver, je pense également participer au Grand Prix Pellissier Sport en préparation de la patrouille.
Propos recueillis par Bernard Mayencourt
Crédit photo: Stéphane Hottinger
20/11/2019
