Vainqueur des 2 premières éditions du Grand Raid Verbier-Grimentz en 1990 et en 1991, le Biennois Nicolas Siegenthaler se souvient des débuts de l’aventure.
Le Grand Raid Verbier-Grimentz reste pour Nicolas Siegenthaler un souvenir impérissable. “J’ai vécu de merveilleuses aventures sur le Grand Raid. Aujourd’hui, comme à ses débuts, le Grand Raid reste l’événement incontournable pour tout vététiste qui se respecte.”
A l’époque, le chrono dépassait les 7 heures. Aujourd’hui, grâce à des VTT plus légers et plus performants, les meilleurs rejoignent Grimentz en moins de 6 heures. “Hormis les machines, le terrain est également beaucoup moins technique. Il est devenu accessible au plus grand nombre. A l’époque, la montée du Pas de Lona était parsemée d’embûches. Avec le passage de milliers de concurrents, le terrain est beaucoup plus lisse.”
Nicolas Siegenthaler, notamment entraîneur du champion Olympique et multiple champion du Monde Nino Schurter, reconnaît qu’il est arrivé à ce poste grâce au Grand Raid. “La maque Scott m’a approché pour devenir l’entraîneur de Nino. Quelle belle récompense ! Aujourd’hui, je suis fier du travail accompli et je me réjouis d’entraîner d’autres jeunes coureurs comme le jeune Valaisan Tristan Gaspoz. Il a tout l’avenir devant lui.” Le protégé du team Papival Scott Grand Raid BCVs sera au départ d’Hérémence. Il avait pris la 3e place en 2021 et en 2022. Cette année, il pourra viser la victoire.
Lorsqu’on évoque la baisse de participation au Grand Raid, Nicolas Siegenthaler explique : “Depuis les années 1990, le sport a beaucoup évolué. Les jeunes ont beaucoup plus d’options. Mais je reste confiant et je crois que le Grand Raid a encore de beaux jours devant lui, surtout que le Valais va accueillir les championnats du Monde en 2025. Ce sera grandiose.”
Propos recueillis par Bernard Mayencourt
Crédit photo : DR
10/08/2023
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